L’armée azerbaïdjanaise tire des coups de feu à partir d’armes de petit et gros calibre à proximité immédiate des villages de Chakaten, Nerkin Hand, Shikahogh, Yeghvard, Agarak, Uzhanis dans la province du Syunik en Arménie, a déclaré le défenseur des droits humains Arman Tatoyan.
Les civils et les organismes communautaires de tous ces villages ont informé le défenseur des droits humains que des fusillades ont lieu régulièrement, de jour comme de nuit.
Selon les alarmes, les tirs sont clairement entendus dans les villages, visant à intimider les civils et, en premier lieu, les enfants et les femmes.
Dans le même temps, les villageois ont observé que les militaires azerbaïdjanais tiraient lorsqu’ils étaient ivres.
La délégation conduite par le défenseur des droits humains a été informée de ces fusillades le 9 janvier 2021 lors de leurs visites à Tshakaten et dans d’autres villages de Kapan. À ce moment-là, il a été directement signalé que les fusillades provoquaient des tensions dans les villages.
«Ces actes criminels, absolument condamnables, doivent être complètement exclus. Ils sont devenus une menace réelle pour les droits à la vie et à la santé, l’intégrité physique et psychologique et les autres droits des civils arméniens, reconnus internationalement et garantis par la Constitution arménienne. Ces fusillades violent également l’intérêt supérieur des enfants », déclare le Médiateur.
«Le fait mentionné renforce encore l’évaluation du défenseur des droits de l’homme selon laquelle la présence des forces armées azerbaïdjanaises à proximité immédiate des communautés frontalières civiles de l’Arménie, sur les routes intercommunautaires et interétatiques, est une menace réelle pour la vie et d’autres droits vitaux des civils» a ajouté Arman Tatoyan.
Des rapports sur ces faits seront envoyés aux organisations internationales, notamment l’OSCE, l’ONU et le Conseil de l’Europe. Des rapports séparés seront également envoyés aux mécanismes spéciaux des organisations intergouvernementales.