L’armée turque autorisée à reconduire ses opérations en Syrie et en Irak pour deux ans

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Le Parlement turc a renouvelé mardi 26 octobre l’autorisation donnée au gouvernement de conduire des opérations militaires « transfrontalières » en Irak et en Syrie, contre le groupe jihadiste Etat islamique et toute organisation considérée par Ankara comme « terroriste », a constaté l’AFP.
Le mandat en cours, régulièrement renouvelé depuis 2013 pour un an, expire
samedi 30 octobre.
L’armée turque intervient régulièrement en Irak, en Syrie et, depuis
janvier 2020, en Libye pour soutenir le Gouvernement d’union nationale (GNA),
reconnu par l’ONU, à la demande de ce dernier.
L’extension de deux ans de ses opérations chez les voisins syriens et
irakiens a suscité de nombreuses questions de la part de l’opposition, qui
s’est plainte de l’absence d’explications.
« Vous dites : « Maintenant c’est deux ans » et vous nous intimez de voter.
Pourquoi? », a interrogé le chef du parti d’opposition CHP, Kemal Kilicdaroglu
– qui n’a pas obtenu de réponse. Pour la première fois depuis 2013, son parti
a voté contre la motion.
Le texte, soumis par le parti AKP du président Recep Tayyip Erdogan,
souligne que « les risques et menaces posés à la sécurité nationale par les
conflits en cours dans les régions proches des frontières méridionales de la
Turquie ne font qu’augmenter ».
Par conséquent, le pays prendra toutes les mesures nécessaires, dont la
conduite « d’opérations transfrontalières ».
En Irak, l’armée turque cible les rebelles kurdes du PKK (le Parti des
travailleurs du Kurdistan), classé comme organisation « terroriste » en Turquie
mais aussi par les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne notamment. L’aviation turque bombarde régulièrement les bases du PKK dans les zones autonomes kurdes du Nord irakien.
En Syrie, elle est déployée depuis 2016 dans le nord-ouest du pays autour
d’Afrine et dans la région d’Idleb, une des dernières poches échappant au
contrôle de Damas.
Ankara a lancé, avec l’aide de supplétifs syriens, trois opérations d’envergure ces dernières années (2016-2017, en 2018 et en octobre 2019) le long de sa frontière, côté syrien, où vivent de nombreux Kurdes, pour chasser notamment les combattants des Unités de protection du peuple (YPG), principale milice kurde en Syrie, considérée par Ankara comme une émanation du PKK mais soutenue par les Etats-Unis.
En février 2020, une série d’attaques de drones a stoppé l’avancée des
forces du régime de Damas dans la province d’Idleb, les empêchant de reprendre
le contrôle de cette ultime poche rebelle.

AFP

capucine
Author: capucine

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