du 28 au 30 avril 2004, une délégation arménienne, conduite par vartan ayvazian, ministre de la protection de la nature, a participé à la 12e session de la commission pour le développement durable. elle s´est déroulée au quartier général des nations unies à new york. la discussion a été orientée sur les questions liées à l´assainissement et au peuplement. durant cette rencontre, le ministre ayvazian a proposé un compte rendu sur la situation de l´eau et de l´assainissement dans son pays. ces deux points sont en effet considérés comme des éléments capitaux pour le développement durable. il a notamment précisé que les nations unies et les institutions financières internationales pouvaient jouer un rôle important dans la mise en place d´un programme national qui permettrait d´améliorer la situation en arménie. la réhabilitation du système d´assainissement et la nécessité d´utiliser de nouvelles technologies plus écologiques semblent être les priorités. le ministre a expliqué que l´arménie souffrait de sérieux problèmes, notamment concernant la qualité de l´eau. cette dernière vient en grande partie du sol et est, à l´origine, de bonne qualité. mais en traversant des canalisations obsolètes, elle se détériore. de plus, 50% de l´eau est perdu durant l´approvisionnement. voici le discours du ministre ayvazyan lors de la session de la commission sur le développement durable : " cher président, chers collègues, mesdames, messieurs, pour la république d´arménie, pays montagneux situé dans la région aride du sud caucase, les problèmes liés à la protection des ressources hydrauliques, à la qualité de l´eau et à l´approvisionnement de la population en eau potable doivent être étudié non seulement dans des perspectives écologiques mais également économiques et sociales. a cet égard, il est important de rappeler que l´exploitation durable des ressources en eau est une question capitale pour l´arménie. l´absence d´une telle approche et l´utilisation abusive de l´eau durant la crise économique des années 90 ont entraîné de sérieuses conséquences comme le recul de l´accès à l´eau courante, la détérioration de la qualité de l´eau et la dégradation des infrastructures. il est important de noter que plus de 90% de l´eau utilisée dans le pays est formé dans les nappes phréatiques. elle est alors de très grande qualité, mais comme elle passe à l´intérieur d´un système obsolète et que les installations ne correspondent pas aux réglementations sanitaires, sa qualité est particulièrement détériorée. de plus, 50% de l´eau est perdu en raison de fuite. concernant la politique de l´eau de notre pays, une grande attention est portée à l´aide financière des institutions internationales pour la mise en place d´un nouveau programme national. il est capital de renforcer la protection des ressources hydrauliques, ainsi que de veiller à la restauration de l´équilibre écologique du lac sevan, qui est l´un des seuls réservoirs naturels en eau de la planète. selon les estimations des experts, ce lac, situé en pleine montagne à 2000 mètres d´altitude, sera à terme la seule source d´eau potable pour le sud caucase. depuis 1930, son utilisation pour l´agriculture et l´énergie a entraîné une baisse du niveau de l´eau de 19,5 mètres environ. les mesures prises par le gouvernement arménien durant ces dernières années a permis de rehausser le niveau de l´eau d´environ un mètre. en 2002, le nouveau code de l´eau a été adopté dans notre pays. l´une des idées principales de ce texte est la création d´un système de gestion des bassins que doit permettre une utilisation durable et écologique des ressources en eau. je tiens à signaler que l´arménie est le premier pays du sud caucase à avoir introduit un tel système. la même année, le conseil national sur l´eau, présidé par le premier ministre, est devenu opérationnel. depuis de nombreuses actions ont été mises en place. (
