Le vice-ministre arménien des affaires étrangères Kégham Gharibjanian, a fait savoir aux journalistes géorgiens qu’il rencontrait le 18 janvier que l’Arménie était prête à ouvrir sa frontière avec la Turquie afin de se joindre au projet de voie ferrée Kars-Akhalkalak-Tbilissi, censé relier la Turquie à l’Azerbaïdjan via la Géorgie en contournant l’Arménie. Le diplomate arménien a toutefois rappelé qu’en l’absence de relations diplomatiques entre la Turquie et l’Arménie, qu’Ankara persiste à ne pas rétablir, la coopération proposée par Erevan semble difficilement réalisable. Il a d’ailleurs laissé entendre que le projet ferroviaire en construction n’obéissait à aucune rationalité économique, une voie ferrée existant déjà entre Tbilissi et Kars, mais via la ville arménienne de Gumri, et que si la frontière entre l’Arménie et la Turquie s’ouvrait, cette voie ferrée serait remise en état du jour au lendemain.
