Alors que le nombre de cas de coronavirus n’a jamais été aussi bas en Arménie, les autorités sanitaires d’Erevan ont officiellement supprimé le laissez-passer sanitaire obligatoire pour l’entrée dans les lieux culturels et de loisirs, qui n’était guère appliqué ces derniers mois.
Le gouvernement avait introduit cette mesure le 22 janvier, lors d’une vague d’infections à coronavirus provoquée par Omicron. Seules les personnes ayant été vaccinées contre le COVID-19 ou ayant subi un test négatif récent étaient censées être autorisées à se rendre dans les bars, restaurants, musées, théâtres ou autres lieux publics.
La mesure s’est toutefois avérée inefficace, car la plupart des restaurants, bars et autres entités privées ont cessé d’exiger des visiteurs qu’ils produisent une preuve de leur vaccination ou un résultat négatif au test une ou deux semaines après son introduction. Très peu d’entre eux ont été sanctionnés pour leur non-respect.
Néanmoins, le taux d’infection par le COVID-19 dans le pays a diminué de manière constante et significative au cours des trois derniers mois. Le ministère de la santé a fait état d’une moyenne de plusieurs cas par jour ce mois-ci, en forte baisse par rapport au record de 4 500 cas enregistrés le 2 février.
Le ministère a annoncé mercredi 11 mai que le laissez-passer sanitaire ne serait plus en vigueur à partir de jeudi en raison de la « situation épidémiologique relativement stable ».
Le ministère avait auparavant supprimé le test de dépistage obligatoire pour les voyageurs entrant en Arménie.
Les autorités arméniennes ont enregistré plus de 10 300 décès liés au coronavirus depuis le début de la pandémie. Moins de la moitié de la population du pays a été vaccinée contre la maladie.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200