Le gouvernement arménien a reçu plus de 21 millions d’euros (23 millions de dollars) de financement de l’Union européenne et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour ses projets de modernisation et d’extension du seul poste frontalier arménien avec l’Iran.
Le ministre des Finances Atom Janjughazian et le chef du bureau de la BERD en Arménie, Dimitri Gvindadze, ont signé vendredi des accords à cet effet lors d’une cérémonie à Erevan.
Dans un bref communiqué, le ministère des Finances arménien a expliqué que les subventions de l’UE représenteront un peu plus de la moitié du montant nécessaire à la mise en œuvre du projet. Un prêt de la BERD paiera vraisemblablement le reste de la facture.
La déclaration n’a pas précisé quand les travaux sur les nouvelles installations frontalières arméno-iraniennes, situées près de la ville de Meghri, dans le sud-est, commenceront et se termineront.
Le point de contrôle de Meghri traite jusqu’à un tiers des marchandises expédiées vers et depuis l’Arménie enclavée.
L’Iran est également un partenaire commercial majeur de l’État du Caucase du Sud. Selon les données du gouvernement arménien, le commerce arméno-iranien a augmenté de 12%, pour atteindre 409 millions de dollars, l’an dernier, malgré les sanctions américaines imposées à la République islamique.
L’Arménie a déjà reconstruit et modernisé ces trois dernières années ses trois postes frontaliers avec la Géorgie, son principal canal commercial vers le monde extérieur. Le projet de 60 millions de dollars achevé en 2017 a été principalement financé par l’UE sous la forme d’un prêt et d’une subvention.