OPINION. Le 6 avril, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian se sont rencontrés à Bruxelles pour s’accorder sur la reprise des pourparlers de paix après la guerre des 44 jours au Haut-Karabagh (Artsakh). Mais l’Azerbaïdjan considère la question de l’Artsakh comme close tout en maintenant sur ses habitants arméniens la menace d’une épuration ethnique. Dans ce contexte, des élus français (1) appellent la France et l’Union européenne à sanctionner le régime de Bakou.
Depuis deux mois, la guerre d’agression de la Russie à l’encontre de l’Ukraine focalise toutes les attentions. Si la préoccupation à l’égard de cet affrontement et de ses conséquences est aussi compréhensible que légitime, elle ne doit pas conduire à négliger les autres conflits de même nature, c’est-à-dire opposant de petites démocraties désarmées face à des États autoritaires surpuissants. Elle le doit d’autant moins que ces États autoritaires profitent précisément d’une actualité médiatique oublieuse de leurs forfaits passés pour préparer leurs crimes futurs.
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