Lors d’un voyage de coopération avec l’Arménie, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR), s’est rendu mercredi 29 mars dans le corridor de Latchine pour manifester son opposition au blocus et signer un accord de coopération avec la région du Syunik. Notre photographe Max Sivaslian était sur place.
L’accord de coopération entre la région du Syunik et la région Auvergne-Rhône-Alpes de France a été signé au monastère de Tatev par le gouverneur de la région, Robert Ghukasyan, et le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez .
L’accord prévoit le développement de la coopération bilatérale dont les domaines prioritaires sont : l’accès aux soins médicaux, le développement économique, notamment dans l’agriculture, la formation professionnelle, principalement pour les jeunes, la promotion du tourisme, la promotion de la francophonie.
Avant la signature du mémorandum Laurent Wauquiez était sur la route de l’Artsakh, à l’entrée du corridor de Latchine, pour s’assurer que la seule route vers l’Artsakh était fermée depuis environ 110 jours. A l’entrée du corridor fermé, Laurent Vauquier a tenu un briefing avec les journalistes.
« Quand je suis venu en Arménie en 2019, je souhaitais vraiment que notre province, Auvergne-Rhône-Alpes, signe un accord de coopération avec l’Artsakh. C’était un phénomène exceptionnel et c’était très important pour moi. Mon combat aujourd’hui devrait être de pouvoir attirer l’attention du monde sur l’Artsakh, de rappeler au monde que 150 000 personnes vivent sur ce bout de terre, que ces personnes n’ont pas de nourriture, de fournitures médicales et que la situation est catastrophique. Et sans compter le silence sur les prisonniers arméniens. Aujourd’hui, l’attention du monde est tournée vers l’Ukraine, c’est compréhensible et nécessaire, mais l’Artsakh ne doit pas non plus être oublié. S’il y en a un drame d’un côté, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas un de l’autre. Les deux sont importants pour moi. Il y a une décision du tribunal international, qui doit être respectée. Et que peut faire la France ? exercer une pression maximale pour ouvrir la voie à l’aide humanitaire dans un premier temps. Mon souhait est de montrer au monde que lorsqu’ils attaquent l’Artsakh, ils attaquent l’Auvergne-Rohône-Alpes, lorsqu’ils empiètent sur l’Arménie, puis ils empiètent sur le pays ami qu’est la France. Le point de départ de Lachine est venu montrer que la France côtoie l’Arménie dit Laurent Wauquiez.
