Après le vote positif sur le Génocide arménien par la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, le CCAF appelle tous les élus de France et d’Europe à soutenir leurs homologues américains
Le CCAF se félicite du vote le 10 octobre 2007, par la commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Représentants des États-Unis approuvant la résolution HR 106 qui reconnait la réalité du Génocide arménien.
La présentation de cette résolution aux élus américains s’est heurtée aux pressions jusqu’alors inégalées dans l’histoire de leur démocratie, en provenance notamment du président des États-Unis et de l’ensemble de l’Exécutif, d’anciens secrétaires d’Etat, d’acteurs économiques de premier plan ainsi que des plus hautes autorités turques, dont le chef d’Etat-major de l’Armée, le premier ministre et le président de la République de Turquie. En dépit de ces pressions énormes, le vote des parlementaires américains a été positif.
Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) tient, en premier lieu, à saluer le courage des Représentants américains, qui ont su faire passer les valeurs morales et la vérité avant les considérations de realpolitik.
Le CCAF tient aussi à saluer, et à remercier, ses organisations-soeurs des Etats-Unis, particulièrement l’Armenian National Committee of America et l’Armenian Assembly, qui, pendant plus d’un demi-siècle, ont uvré ensemble pour qu’arrive enfin ce jour tant attendu.
Ce premier vote marque une étape cruciale dans le processus de reconnaissance du Génocide de 1915 par le Congrès américain. Mais d’autres étapes restent à franchir : le vote par l’assemblée plénière de la Chambre des Représentants en novembre, et le vote par le Sénat.
Le CCAF appelle tous les élus, députés et sénateurs français, qui ont voté la loi de janvier 2001 sur la reconnaissance du génocide par la France et celle du 12 octobre sur la pénalisation de sa négation, à soutenir leurs homologues américains.
Il appelle tous les élus en Europe, qui ont voté la reconnaissance du génocide en Suisse, en Belgique, en Grèce, à Chypre, en Italie, en Slovaquie, en Lituanie, en Pologne, au Conseil de l’Europe et au Parlement européen, à manifester de même leur solidarité.
