Le chef de la police nationale Valeri Osipian s’est prononcé contre l’amnistie des personnes qui ont occupé un régiment du service de patrouille le 17 juillet 2016 et pris en otage quelques agents de police, y compris le chef police actuel.
A la suite des événement qui ont eu lieu au cours de l’occupation du régiment, trois agents de police ont été tués.
Le juge Mesrop Makian a expliqué que la loi sur l’amnistie déclaré le 1e novembre 2018, avait une disposition pour les personnes présumées avoir participé à l’occupation du régiment mais qu’il existait également une stipulation: si les personnes prises en otage ou blessées était contre l’amnistie, l’affaire serait examinée selon les procédures judiciaires ordinaires.
Convoqué au tribunal à titre de témoin, le chef de la police a comparu hier et à la demande du juge d’exprimer son opinion, il a déclaré : «J’ai perdu des amis. Si je ne les avait pas perdus, ma position serait différente. Je crois que chacun doit subir la peine prévue par la loi. »
Le juge a précisé si ceci voulait dire qu’il était contre l’amnistie, M. Osipian a répondu «Oui, je suis contre»:
7 sur 10 personnes ont été libérées sur la garantie de députés et une personne sous caution d’un million de drams. Deux personnes se trouvent en détention.