Le quotidien estime que « les réactions de colère turques, après la résolution sur le génocide arménien adoptée par une commission du Congrès américain, mercredi 10 octobre, montrent l’étendue de la susceptibilité d’Ankara. Cette résolution n’a pas encore été ratifiée en séance plénière par la Chambre des représentants et, du reste, l’administration Bush a déjà fait clairement comprendre qu’elle n’y donnera pas suite. La mauvaise connaissance que le Congrès américain a de la Turquie risque de peser sur les relations avec l’Union européenne et de remettre en cause inutilement l’adhésion d’Ankara. Cette susceptibilité exagérée ne peut pas être, pour l’Occident, une raison de se taire sur ce qui est considéré par la plupart des historiens comme un génocide. Et il ne faut pas surtout que la Turquie se braque et réfrène l’exercice d’introspection historique à laquelle elle doit se livrer. »
De Volkskrant (Pays-Bas)