Passer globalement en revue tous les textes de loi relatifs au financement des partis politiques et des campagnes électorales, et se prononcer sur une série de modifications qu’il est proposé d’apporter à la législation en vigueur en Géorgie, tel est le programme de la Table ronde qui se tiendra les 26 et 27 février 2007 au Conseil de l’Europe, à Strasbourg.
Cette réunion a pour objectif de contribuer à renforcer le cadre juridique et la transparence des rouages du financement politique en Géorgie afin de garantir l’intégrité du processus politique. Elle devrait déboucher sur un accord concernant le montage final des réformes législatives touchant au financement des partis politiques et des campagnes électorales en Géorgie, ainsi que les initiatives à engager dans leur prolongement.
Depuis 2003, le Conseil de l’Europe prête son concours au processus engagé en Géorgie pour réglementer et mieux contrôler le financement des partis politiques et des campagnes électorales.
Il semble que la corruption politique, qui prend souvent la forme d’un financement illicite des partis politiques, soit celle qui pose le plus de difficultés, en raison surtout de son impact sur la démocratie et le développement économique ; c’est sur elle aussi que les institutions chargées de la lutte contre la corruption ont le moins de prise. La détermination dont ont fait preuve les autorités géorgiennes ces trois dernières années a permis de faire des avancées considérables, mais doit aussi être réaffirmée par une réforme législative durable en la matière.
C’est le Vice-Président du Parlement géorgien, Mikhaïl Machavariani, qui prononcera le discours d’ouverture de la Table ronde à laquelle participeront des parlementaires géorgiens, des représentants de différents partis politiques, des ONG et des médias spécialisés, ainsi que des experts du Conseil de l’Europe.