Conditionnés par la situation vulnérable créée pour les résidents des communautés frontalières dans les provinces de Tavush et de Gegharkunik suite à l’attaque militaire des forces armées azerbaïdjanaises le 27 septembre 2020, les groupes de travail dirigés par le Défenseur des droits de l’Homme se sont rendus dans les provinces de Tavush et de Gegharkunik en juillet-août 2022 pour se familiariser avec les problèmes sur place, prendre des mesures pour les résoudre dans le cadre du mandat constitutionnel du Défenseur des droits de l’homme, ainsi que pour mener des activités d’enquête, a appris ARMENPRESS du Bureau du Défenseur des droits de l’homme d’Arménie.
Le rapport présente les résultats des activités d’enquête, les analyses juridiques applicables aux faits obtenus, ainsi que les recommandations du Défenseur des droits de l’homme concernant les questions soulevées.
Le Rapport est résumé et aurait dû être publié à la fin du mois de septembre, mais l’attaque menée par l’Azerbaïdjan contre l’Arménie les 12 et 13 septembre a changé la situation, entraînant des réponses plus urgentes pour le Bureau du Défenseur.
Malgré cela, il convient de noter que les faits analysés dans les différents chapitres du Rapport, mettent en évidence l’utilisation de pressions psychologiques durables et continues par les forces armées azerbaïdjanaises contre les résidents des communautés frontalières et les violations flagrantes des droits de propriété des civils, notamment dans la province de Gegharkunik. Les exemples de haine ethnique, qui est la cause profonde de ces actes illégaux, sont également analysés, en particulier les discours et les déclarations anti-arméniens concernant la menace d’utiliser la force des députés azerbaïdjanais.
Lors des visites de contrôle dans la province de Tavush, les possibilités et les problèmes liés à la fourniture d’une assistance médicale et de soins médicaux aux résidents, ainsi qu’un certain nombre de questions liées aux droits socio-économiques des résidents ont été étudiés. Dans le cadre de ces visites, une attention particulière a été accordée à l’étude des conditions, des besoins et des possibilités de création d’un environnement inclusif pour le droit des enfants à l’éducation. Des entretiens privés ont eu lieu avec les organes régionaux et locaux d’autonomie, ainsi qu’avec les résidents, des discussions ont été menées avec les directeurs d’établissements d’enseignement préscolaire et d’autres institutions éducatives, ainsi qu’avec les représentants d’un certain nombre d’organisations non gouvernementales locales.