L’accord entre l’Azerbaïdjan et le Turkménistan sur la délimitation de la Caspienne doit être fondé « uniquement sur les normes et les principes internationaux », a déclaré le président azerbaïdjanais Ilkham Aliev.
« Toute autre solution est inacceptable », a-t-il déclaré dans une interview à la radio Echo de Moscou qui sera transmise à 16 h 10, heure de Moscou.
L’Azerbaïdjan a déjà signé les accords avec la Russie et le Kazakhstan sur la délimitation des secteurs nationaux de la Caspienne, a fait remarquer le président azerbaïdjanais. « Les pourparlers avec le Turkménistan sont au point mort. Les pourparlers avec l’Iran se déroulent assez intensivement, des consultations permanentes se poursuivent », a-t-il dit.
Selon Ilkham Aliev, en 1994, l’Azerbaïdjan avait fait une expertise qui avait montré que, « si le problème des frontières était soumis à l’arbitrage international, il serait réglé au profit de l’Azerbaïdjan, et non pas du Turkménistan ». « C’est pourquoi nous mettons en ouvre tranquillement nos projets pétrogaziers depuis 1994, et l’absence de règlement du différend sur la Caspienne ne nous a pas empêchés de recevoir des milliards de dollars d’investissements », a résumé Ilkham Aliev.
Selon lui, l’Azerbaïdjan est, pour le Turkménistan, un Etat ami. « J’espère que le développement des rapports entre nos pays contribuera au renforcement de la confiance et de la sécurité dans la région », a-t-il souligné.