Le dirigeant du Karabakh alimente à nouveau le débat sur sa démission

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Un ancien allié politique d’Arayik Harutiunian a accusé le président du Haut-Karabakh de revenir sur sa promesse de démissionner.
De nouvelles rumeurs sur la démission imminente d’Harutiunian ont commencé à circuler la semaine dernière, dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire au Karabakh causée par le blocus de huit mois du corridor de Lachin par l’Azerbaïdjan. L’un de ses principaux fidèles a catégoriquement démenti ces rumeurs vendredi.
Néanmoins, Ruben Vardanyan, un ancien premier ministre du Karabakh, a affirmé au cours du week-end que M. Harutiunian lui avait dit, ainsi qu’à plusieurs autres personnes, « en début de semaine », qu’il avait déjà décidé de se retirer et qu’il ne changerait pas d’avis.
« Certaines des huit personnes présentes à cette réunion n’ont pas cru à vos paroles, tandis que d’autres ont pensé que vous disiez peut-être la vérité cette fois-ci », a déclaré M. Vardanyan dans une vidéo adressée à M. Harutiunian et publiée sur Facebook. Il n’a pas donné d’autres détails sur cette réunion.
M. Vardanyan, qui a été limogé par M. Harutiunian en février, a ensuite qualifié le dirigeant du Karabakh de menteur qui « détruit les institutions de l’État ».
M. Harutiunian a refusé catégoriquement de répondre à son ancien premier ministre. Son attaché de presse a déclaré lundi au service arménien de RFE/RL qu’il ne ferait aucun commentaire sur ces allégations.
Entre-temps, le parti de M. Harutiunian, la Patrie libre, a publié une déclaration accusant M. Vardanyan et « certains groupes » d’essayer de forcer le président élu à démissionner au nom de leurs « intérêts paroissiaux ». Mais il n’a pas explicitement démenti la promesse de démission qu’aurait faite M. Harutiunian.
M. Harutiunian avait déjà alimenté les spéculations sur son départ imminent au début de l’année. En janvier, il a fait part de son désir d’organiser des élections anticipées au Karabakh en dépit du blocus azerbaïdjanais. En mars, il a contribué à l’adoption d’un amendement constitutionnel autorisant le parlement du Karabakh à élire un président intérimaire en cas de démission.
Vahram Atanesian, un éditorialiste local, a affirmé lundi que les trois principaux partis d’opposition du Karabakh, qui coopèrent de plus en plus avec Vardanyan, tentent de forcer Harutiunian à démissionner et d’installer un nouveau président qui leur est allié. Aucun de ces partis n’a publiquement demandé sa démission.
Un dirigeant de l’opposition, Davit Ishkhanian, de la branche Karabakh de la Fédération révolutionnaire arménienne (Dashnaktsutyun), a été élu président du parlement au début du mois. Les législateurs représentant le parti de M. Harutiunian ont voté pour lui.

La rédaction
Author: La rédaction

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