Situé à 18 km au nord-est de Stepanakert sur la rive gauche de la rivière Karkar, le fort d’Askeran (Berd, Mayraberd 1788-1789) où s’était installée le commandement de la défense de la région d’Askeran lors de la guerre de libération de l’Artsakh revêt une importance majeure pour le tourisme en Artsakh. Ce fort d’Askeran est l’un des lieux les plus visités des touristes se rendant en Artsakh. Lors de la guerre de libération de l’Artsakh il fut partiellement détruit par les obus lancés par les Azéris en direction des positions de défense arméniennes. Sur la partie supérieure du fort d’Askeran sont encore conservés les débris des obus de la guerre des années 1990.
Aujourd’hui grâce au budget consacré par la République de l’Artsakh, le fort est en rénovation. Des travaux qui ont débuté en 2016 se poursuivent. « Ce fort d’Askeran revêt une importance historique pour l’Artsakh. Nous sommes convaincus que son rôle est culturel ainsi qu’il contribue grandement au développement du tourisme en Artsakh » dit Ardak Grigoryan le responsable du tourisme au sein du ministère du Développement culturel et de la Jeunesse de la République de l’Artsakh.
Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora