Le vice-président de l’Inspection vétérinaire du Service national de la sécurité alimentaire d’Arménie, Artur Melikyan, a déclaré qu’à partir du 1er juillet, les viandes fraîches ne seront livrées aux bouchers qu’à partir des abattoirs, conformément à la loi sur la médecine vétérinaire. Depuis le 1er mars 2018, cette exigence est devenue obligatoire pour les marchés financés par le gouvernement.
Selon M.Melikyan, un contrôle plus strict sera mis sur la fourniture de viande et de produits carnés aux établissements d’enseignement préscolaire et autres.
Actuellement, il y a 18 abattoirs en Arménie et 23 autres sont en construction. Ils seront distribués dans les provinces en fonction du nombre de têtes de bétail pour assurer une distribution proportionnelle dans tout le pays.
M.Melikyan a également déclaré que l’Inspection vétérinaire a reçu environ 40 demandes supplémentaires pour la construction d’abattoirs, et après l’entrée en vigueur des nouvelles exigences, plus de 70 abattoirs fonctionneront dans le pays pour satisfaire la demande existante. Il a déclaré que la construction d’un abattoir nécessite 20 à 30 millions de drams.
Dans les abattoirs, selon M.Melikyan, un vétérinaire sera nécessaire pour travailler, qui va non seulement vérifier les animaux, mais aussi effectuer une inspection sanitaire de la viande sur place. Il a rappelé que les véhicules transportant de la viande fraîche devront avoir des passeports sanitaires.
“Ces mesures amélioreront considérablement la sécurité de la viande et des produits carnés en Arménie“, a-t-il déclaré.
Selon le Service National des Statistiques, en 2017, il y avait 590 585 têtes de bétail, soit une baisse de 9,9% par rapport à l’année précédente, dont 266 815 vaches (soit une baisse de 9,9%). La production de viande, y compris la production dans les fermes, en 2017 a augmenté de 3,2% à 82 918 tonnes métriques.
