Le leader des FDS négocie, mais n’a « aucune confiance » en Moscou et Damas

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Rome, 2 nov 2019 (AFP) – Le leader des Forces démocratiques syriennes (FDS)
estime qu’il faut suivre « une voie politique » même s’il n’a « aucune confiance »
en la Russie et le régime syrien, dans un entretien au quotidien italien La
Repubblica publié samedi.
« Nous n’avons aucune confiance, mais il n’est pas possible de résoudre les
problèmes de la Syrie si on ne passe pas par la voie politique. Nous devons
négocier », a déclaré le commandant kurde syrien Mazloum Abdi, leader des FDS
dont le nom de guerre est « Kobani ».
« Et cela ne peut pas se faire sans de fortes garanties de la part de toute
la communauté internationale, Europe comprise », a-t-il ajouté.
Selon lui, les négociations ont lieu de manière indirecte par l’entremise
de Moscou, allié du pouvoir du président syrien Bachar al Assad.
« Mais nous ne ferons pas partie d’un accord qui n’inclurait pas la défense
de notre peuple, de sa liberté politique, administrative et culturelle »,
a-t-il précisé.
Les FDS dominées par les combattants kurdes, ont été appuyées par une
coalition internationale conduite par les Etats-Unis pour combattre l’Etat
islamique (EI), avant le récent retrait des Américains.
Le leader des FDS a ajouté parler aussi avec Washington, expliquant que
« des garanties ont été proposées par les Etats-Unis, mais il y a une certaine
lenteur à concrétiser ces garanties sur le terrain ».
Dans le même temps, il a fustigé la décision américaine de retirer ses
troupes de la région. « Cela a été un feu vert à l’attaque turque contre les
nôtres. Les Américains ont ouvert le ciel aux bombardements turcs », selon lui.
Il a souligné l’aide déterminante des FDS pour trouver le chef du groupe
Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, tué dimanche lors d’une opération
américaine dans le nord de la Syrie.
« Nos renseignements militaires ont réussi à recruter les plus proches
collaborateurs d’al-Baghdadi, ce qui a permis d’avoir les moindres détails sur
ses déplacements et cachettes », a-t-il affirmé.
Interrogé sur le désir du président turc Recep Tayyip Erdogan de l’arrêter,
il a rétorqué: « on ne peut rien attendre d’autre d’une personne qui ne cache
pas à la face du monde son projet de massacrer notre peuple et qui menace tous
ceux qui ne l’aident pas à réaliser son projet ».

La rédaction
Author: La rédaction

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