Note de la rédaction : Cette prise de position, dont nous ne saurions cautionner le contenu, est assez typique du point de vue de certains journalistes turcs sur la question arménienne. C’est pourquoi il nous a paru utile de le porter à la connaissance de nos lecteurs…
« Le lobby arménien aide-t-il l’Arménie ? » par Kürsat Zorlu
Kürsat Zorlu / Yeni Çag
Une réunion sur les conséquences économiques de fermer la frontière de Turco- Arménienne s’est récemment tenue en Turquie. Organisé par le Mouvement ARI et le Groupe de Recherche sur la Politique Internationale Arménienne, la réunion a été patronné par le Conseil du Développement des Affaires Turco-arméniennes.
Les bénéfices potentiels de la Turquie ont été examinés. Par exemple, les experts disent que la Turquie est plus chanceuse que l’Arménie dans les exportations. Mais quelques-uns croient que l’Arménie n’aura pas beaucoup à perdre si la frontière n’est pas ouverte. D’autre part, quelques fonctionnaires de haut rang en Arménie, avec des avis différents du lobby arménien, insistent pour une ouverture de la frontière. En fait, les expatriés ne sont pas ou bien conscients des difficultés ou bien n’éprouvent pas les lourdes conditions en Arménie. Les arméniens qui éprouvent des privations dans le pays croient que l’ouverture de la frontière aidera l’économie à se remettre et qu’ils pourront vendre leurs marchandises et services par la Turquie.
Ces deux approches violemment différentes n’aplanissent pas les relations bilatérales, n’apportent rien de bon à l’Arménie. À moins que l’Arménie ne laisse les terres occupées en Azerbaïdjan et abandonne ses projets de prétendu génocide, la Turquie n’ouvrira pas sa frontière. L’Arménie doit penser à son avenir d’abord et établir son propre lobby à la maison.
Je pense que des arméniens sensés doivent convaincre, non pas la Turquie, mais le lobby arménien qui traîne la question dans une impasse.