Le Défenseur des droits de l’homme M. Arman Tatoyan a envoyé un message à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées :
« Le 30 août, est la Journée internationale des victimes de disparitions forcées. Malheureusement, suite à la guerre de septembre-novembre 2020, nous avons des personnes disparues parmi nos compatriotes ; la recherche de ces personnes est toujours en cours.
La politisation flagrante des droits de l’homme et des questions humanitaires par les autorités azerbaïdjanaises et la non-divulgation du nombre réel de captifs arméniens ont causé des privations et des souffrances mentales supplémentaires aux personnes.
En raison de la politique arménophobe de l’Azerbaïdjan, de nombreuses personnes ont été victimes de disparitions forcées, de meurtres et de tortures ; des preuves factuelles indéniables le confirment.
Dans le même temps, notre État devrait faire tout son possible pour mettre en œuvre des tests ADN rapides et efficaces sur les corps. Bien qu’il existe également des facteurs objectifs qui prolongent le processus, l’organisation correcte de la communication avec les proches peut atténuer les souffrances psychologiques supplémentaires qui leur sont causées.
Nous devons reconnaître que derrière le nom et le prénom de chaque personne disparue se cache la douleur et la misère de sa famille, et l’attente interminable des parents pour le retour de leurs enfants.
Dans le cadre des compétences du Défenseur des droits de l’homme d’Arménie, nous prenons toutes les mesures nécessaires pour contribuer à l’effort de garantie des droits de l’homme des personnes ».