Le ministre arménien de la Défense, Davit Tonoyan, a démenti fermement hier les informations selon lesquelles il allait perdre son poste, et ce alors que deux autres responsables de la sécurité venaient de quitter leur poste.
« Non, cela n’existe pas », a assuré Tonoyan à la presse. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas discuté de son avenir politique avec le Premier ministre Nikol Pachinian.
Interrogé sur ses divergences politiques avec Pachinian, Tonoyan a répondu : « Non, il n’y a aucune différence. » Les membres du gouvernement travaillent de manière « très synchronisée », a-t-il ajouté.
Artur Vanetsian, directeur du Service de sécurité nationale (SNS), a critiqué Pachinian après avoir été contraint de démissionner lundi. Le Premier ministre a rejeté ces critiques.
Tonoyan a refusé de commenter la déclaration de Vanetsian. « L’ancien directeur du SNS est un de mes amis, a-t-il dit. Nous coopérons très étroitement depuis un an et demi et je lui laisserai le soin de faire ses propres commentaires. »
Le chef de la police arménienne, Valeri Osipian, a été lui limogé hier. Mardi soir déjà, les médias prévoyaient son limogeage imminent. Certains journalistes ont affirmé que Tonoyan serait également renvoyé.
Faisant écho aux déclarations d’autres hauts responsables, le ministre de la Défense, âgé de 51 ans, a démenti les informations selon lesquelles le Conseil de sécurité arménien aurait discuté de la démission d’Osipian lors d’une réunion mardi présidée par M. Pachinian.
Pachinian a nommé Tonoyan au poste de ministre de la Défense après avoir accédé au pouvoir lors de la Révolution de velours de l’année dernière. Tonoyan avait été ministre des Situations d’urgence dans le gouvernement de l’ex-président Serge Sarkissian depuis 2016. Il était auparavant vice-ministre de la Défense.
