Le ministre de la Défense Fumio Kyuma a jugé inévitables les bombardements atomiques sur le Japon à la fin de la Seconde guerre mondiale, rapporte samedi l’agence de presse nippone Kyodo News.
« Le bombardement a mis fin à la guerre et je crois qu’on ne pouvait pas l’empêcher », a déclaré Fumio Kyuma dans un discours rapporté par l’agence de presse Kyodo News.
Le Japon est le seul pays à avoir subi une attaque nucléaire, quand les Etats-Unis ont largué deux bombes atomiques, sur Hiroshima, le 6 août 1945, faisant au moins 140.000 morts, et Nagasaki, le 9 août 1945, où environ 74.000 personnes ont péri.
Fumio Kyuma, qui est originaire de Nagasaki, a rappelé que le bombardement avait causé une profonde souffrance dans la ville, mais expliqué qu’il n’avait pas de ressentiment vis-à-vis des Etats-Unis, car cela avait empêché l’Union soviétique d’entrer dans la guerre contre le Japon.