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« La commission des relations internationales et interparlementaires du Milli Majlis (parlement) de l’Azerbaïdjan exprime sa profonde préoccupation et son mécontentement face aux idées contraires à l’éthique, à la législation internationale et déformant les réalités existantes, reflétées dans les rapports annuels de la commission des affaires étrangères du Parlement européen adoptés le 29 novembre 2023 – « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) » et exprime sa forte protestation.
Le fait que le rapport contienne beaucoup de terminologie dépassée, qui n’est même plus utilisée par l’Arménie, permet de dire que le Parlement européen n’a aucune compréhension des réalités de la région. Nous rappelons à nos collègues du Parlement européen qu’il est absolument illogique de se référer à des expressions telles que « conflit du Haut-Karabakh » et « corridor de Lachin », affirme le communiqué qui considère probablement que le fait accompli par la force revêt en soi une valeur juridique.
« L’appel des députés européens à placer la mission de l’Union européenne en Arménie sur le territoire de l’Azerbaïdjan est inacceptable car il s’agit d’une tentative d’imposer une concurrence géopolitique dangereuse dans la région du Caucase du Sud et montre qu’ils sont devenus un instrument de l’activité hostile de certains cercles à l’encontre de l’Azerbaïdjan »
Les auteurs de ces rapports sont bien conscients que l’Arménie n’a pas rempli les obligations prévues dans la déclaration trilatérale signée le 10 novembre 2020, notamment en ce qui concerne le retrait complet des forces armées arméniennes du Karabakh. Cependant, les actions destructrices de l’Arménie durant cette période n’ont pas été condamnées par l’AFET.
Les documents adoptés appellent à la restauration par l’Azerbaïdjan de sa souveraineté sur le territoire internationalement reconnu du Karabakh dans le cadre de mesures anti-terroristes considérées comme une agression militaire, appellent également à des sanctions contre l’Azerbaïdjan en affirmant que notre pays a violé les normes internationales, ce qui est un indicateur clair de l’approche de l’AFET en termes de double standard, de sympathies religieuses et ethniques, et de corruption. L’Azerbaïdjan ne demande à personne la permission de mener une opération visant à éliminer la « zone grise » sur ses territoires souverains, dit en substance ce communiqué agressif qui bien sûr ne recourt à aucun « double standard », ni ne trahit le moindre soupçon de sympathies religieuses et ethniques…La dénonciation de l’Arménie qui n’aurait pas rempli ses obligations prévues dans la déclaration trilatérale signée le 10 novembre 2020, est des plus savoureuses, quand on se souvient que Bakou n’a respecté aucune des closes qui lui incombaient. Il suffit de constater le nettoyage ethnique pratiqué dans un Arstakh aujourd’hui vidé de sa population arménienne pour s’en convaincre.