Le parlement iranien a approuvé le projet de loi impliquant la construction de centrales hydroélectriques sur la rivière Araxe, a rapporté le bureau de presse du ministère arménien des Affaires étrangères.
Pas moins de 162 députés ont voté pour le projet de loi, cinq ont voté contre et cinq se sont abstenus.
Le ministère arménien des Affaires étrangères affirme que le programme a été constamment à l’ordre du jour des relations entre les deux pays.
Selon un accord signé entre l’Arménie et l’Iran en 2007, la centrale hydroélectrique, qui devait enjamber la rivière frontalière, devait avoir la capacité de produire 130 mégawatts (MW) d’électricité. La construction de la centrale devait commencer simultanément dans les régions de Meghri en Arménie et de Qarachilar en Iran.
Chacune de ces stations produirait annuellement 793 millions de kW / h d’électricité. Selon les autorités iraniennes, la construction devait durer cinq ans et coûter 323 millions de dollars. Le financement devait provenir d’une société d’investissement iranienne. Ce projet a été conçu pour donner une impulsion supplémentaire au développement économique de la région et donner un nouvel élan à l’amélioration de l’efficacité des programmes économiques bilatéraux.
Le travail de faisabilité a été réalisé par la société de conseil iranienne Sagab-Gods. L’énergie générée devait être acheminée vers l’Iran via une ligne à haute tension de 230 kW actuellement en construction. Après que l’installation devait être construite, elle devait être exploitée pendant 15 ans par la société Farat-Sepasat. L’électricité devait être fournie à l’Iran pour rembourser l’investissement iranien. Après 15 ans de fonctionnement, la centrale hydroélectrique devait devenir la propriété de l’Arménie.
La cérémonie de pose de la fondation de la centrale hydroélectrique de Meghri a eu lieu le 8 novembre 2012.
Cependant, en raison des problèmes environnementaux liés à la réduction du volume d’eau dans la rivière Araxe et de l’augmentation des prises d’eau en provenance de Turquie dans le nord de l’Arménie, il a fallu réviser ce projet à environ 100 MW.