Le Parlement va enquêter sur la réponse du gouvernement à la crise du Coronavirus

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Le bloc Mon Pas du Premier ministre Nikol Pachinian a accepté à contrecœur hier les demandes de l’opposition pour une enquête parlementaire sur la réponse du gouvernement arménien à la pandémie de coronavirus.

L’enquête, qui durera six mois, sera menée par une commission ad hoc de l’Assemblée nationale qui sera formée dans les prochains jours. Bien que la commission soit dirigée par un parlementaire de l’opposition, la plupart de ses membres seront nommés par Mon pas.

Les deux partis d’opposition parlementaire, Arménie Prospère (BHK) et Lumineuse Arménie (LHK), ont appelé à la création d’un tel organe en juin, accusant le gouvernement d’avoir mal géré la crise du coronavirus. Les dirigeants de la majorité pro-gouvernementale du Parlement ont critiqué cette décision à l’époque, défendant la réponse des autorités à la pandémie.

Les statuts du Parlement permettent à la majorité de bloquer les enquêtes initiées par des factions minoritaires. Il peut le faire en refusant d’approuver la taille et la composition d’une commission d’enquête.

Le leader parlementaire de Mon pas, Lilit Makunts, a clairement indiqué que le bloc au pouvoir restait sceptique quant à l’initiative de l’opposition, mais qu’il l’accepterait.

«La faction Mon pas n’empêchera pas la création de la commission et nommera des députés qui seront impliqués [dans les travaux de la commission], a annoncé Makunts. En même temps, nous ne pensons pas que ce sera productif à ce stade.»

Par conséquent, le Parlement a décidé que la commission compterait 12 membres. Elle sera dirigé par l’Arkady Khachatrian de LHK. Au moins 7 de ses membres représenteront le bloc de Pachinian.

Khachatrian a exprimé l’espoir qu’ils agiront de manière impartiale pendant l’enquête. «S’il n’y a pas de volonté politique de travailler efficacement, ils peuvent très facilement faire obstruction et torpiller l’une ou l’autre décision, a-t-il noté face aux journalistes. J’espère que les autorités ne suivront pas cette voie.»

Arusyak Julhakian, l’un des députés de Mon pas qui rejoindra la commission, a déclaré que, bien qu’elle ne soit pas d’accord avec les vives critiques de l’opposition, elle pense que les autorités ont commis des erreurs dans leurs efforts pour contenir la propagation du COVID-19. «Je pense, par exemple, que l’application du confinement total [fin mars et avril] n’a pas été très efficace», a-t-elle convenu.

Le confinement a été levé par le gouvernement malgré un nombre rapidement croissant de cas de coronavirus dans le pays qui compte environ 3 millions d’habitants.

Le ministère arménien de la Santé a enregistré un total de 46 376 cas et 923 décès dus au COVID-19 depuis le début de la pandémie.

Le nombre quotidien de nouvelles infections signalées par le ministère a culminé en juin et a diminué de plus de moitié depuis, conduisant le gouvernement à rouvrir toutes les écoles et universités le 15 septembre. Les responsables gouvernementaux attribuent à cette baisse le respect des règles épidémiques.

Le port de masques faciaux dans tous les espaces publics – à l’intérieur et à l’extérieur – est obligatoire en Arménie depuis juin. Le gouvernement a maintenu cette restriction et d’autres en place lorsqu’il a levé l’état d’urgence lié au coronavirus le 11 septembre.

Claire
Author: Claire

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