Le pétrole caspien, facteur clé de la politique mondiale pour les années à venir (Kommersant)

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Les relations des Etats de la région caspienne avec la Russie et l’Union européenne promettent de devenir l’un des principaux problèmes de l’avenir le plus proche. Tout porte à croire au commencement d’une deuxième vague de « ruée vers le pétrole caspien ». « La sécurité énergétique mondiale est directement dépendante des réserves et des perspectives de production d’hydrocarbures dans les pays caspiens », affirme par exemple un rapport de l’ONU publié en fin de semaine dernière.

Les réserves confirmées de pétrole et de gaz de la région caspienne représentent 4% des réserves mondiales. Selon les évaluations des experts de l’Agence internationale de l’énergie, elles pourraient atteindre bientôt 20% des réserves mondiales.

Les risques politiques sont considérables dans la région, mais moins importants qu’en Afrique. De surcroît, il n’y a dans la zone qu’un seul pays membre de l’OPEP, l’Iran, ce qui constitue un autre avantage des pays de la Caspienne sur les Etats africains, membres du cartel mondial (Nigeria, Algérie) ou ayant l’intention d’y adhérer (l’Angola en a fait part récemment, et les experts estiment que le Soudan le suivra). La Caspienne peut donc devenir très prochainement la plus importante région mondiale de production de pétrole indépendante de l’OPEP.

Il est fort douteux que la Russie puisse empêcher une diversification des itinéraires de transport de brut caspien. Cela veut dire qu’elle sera obligée de bâtir ses relations avec le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan sur une base très différente de celle qui a existé jusqu’à présent.

Aujourd’hui, plusieurs facteurs limitent l’activité des investisseurs dans la région: le contrôle russe de la majorité des itinéraires de transports de pétrole et de gaz, le sous-développement de l’infrastructure et les risques politiques, liés en premier lieu au programme nucléaire iranien.

Le problème le plus sérieux vient de l’Iran. Les experts se montrent pourtant prudemment optimistes. « Il y a en Iran un groupe influent de « technocrates » qui souhaitent voir leur pays devenir moins une puissance nucléaire qu’une grande puissance énergétique », affirme Alexeï Malachenko, expert du Centre Carnegie de Moscou. A son avis, les problèmes actuels occasionnés par l’Iran sont des difficultés temporaires qui accompagnent l’un des plus grands projets énergétiques des prochaines décennies qui consiste à diriger le flux énergétique de la Caspienne vers l’Europe et la Chine.

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Author: raffi

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