Plusieurs centaines de personnes ont assisté le 8 avril à la réunion organisée par SOS et la Fondation pour l’Islam de France à l’Hôtel de Ville de Paris. La haine anti-musulmane qui s’est exprimée de la manière la plus terrifiante qui soit au moment de l’attentat de Christchurch en Nouvelles-Zélande a été au centre des discussions animées par Dominique Sopo, président de l’association qui était entouré d’Audrey Pulvar, Ghaleb Bencheikh (président du FIF), Sacha Ghozlan (président de l’UEJF), Nadia Haï député des Yvelines et Georges Pau-Langevin, député du XXe arrondissement de Paris.
Tous les thèmes classiques de l’antiracisme ont été développés au cours de ce meeting qui entendait remobiliser les forces contre le fléau de l’intolérance et les théories obscurantistes qui l’alimentent. Il a été beaucoup question de la violence verbale sur les réseaux sociaux et Ghaleb Benchikh a en particulier plaidé pour la généralisation du concept de « misislamisme », comme on dit « misanthropie », qui définit selon lui mieux le racisme antimusulman que le terme d’islamophobie. Ara Toranian qui assistait à la réunion, a insisté depuis la salle sur le rôle de l’éducation nationale et de la loi pour combattre les phénomènes de haine et d’exclusion.
