Le Premier ministre d’Arménie a déclaré à l’agence « Associated Press » qu’il espère que le Congrès américain passera une résolution déclarant les meurtres d’Arméniens en 1915 comme un génocide, mais que son pays ne ferait pas pression sur la question.
Serge Sarkisian a dit qu’il y avait eu d’autres questions dont celles économiques et la coopération sur la sécurité pour discuter avec des représentants de l’Administration Bush lors de réunions qui ont commencé la semaine dernière. Il a affirmé que l’Arménie essayait de rester dehors du débat politique américain.
La question de la résolution n’a pas abordé lors de pourparlers la semaine dernière avec des fonctionnaires américains de haut-rang dont le vice-président Dick Cheney et le ministre de la Défense Robert Gates ou lors d’une réunion avec le chef de la majorité au Sénat Harry Reid a dit M.Sarkisian. Après une réunion avec la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice mardi, le Département d’Etat a dit que tous les deux avaient discuté d’une équipe commune spéciale à visée économique dans le contrôle des réformes économiques en Arménie.
M.Sarkisian a dit qu’il croyait que la résolution est en suspens au Congrès à cause de la pression turque et non pas parce qu’il y a pas désaccord dans la Chambre des Représentants pour savoir si un génocide a eu lieu ou non.
« Ainsi il n’y a rien à discuter » a-t-il dit dans son interview à l’ambassade arménienne. « Nous sommes convaincus qu’un génocide est arrivé et plus tôt les Turcs admetteront cela, mieux ce sera pour les Arméniens et les Turcs ».
« Je ne comprends pas ce que les Turcs disent » a dit M.Sarkisian au sujet des menaces vis-à-vis des relations arméno-turques. « Nous n’avons aucune relation aujourd’hui. Nous ne pouvons pas nuire à quelque chose qui n’est pas existant ».
Mais M.Sarkisian a dit que la décision sur l’histoire ne doit pas freiner les efforts de rétablir des relations entre les deux pays.
« Ce n’est pas une condition préalable pour le rétablissement de relations entre les deux états » a-t-il dit.
