Le premier ministre géorgien, Zourab Nogaïdeli, a salué mercredi le retour de l’ambassadeur russe à Tbilissi, rapporte l’agence News Georgia.
« Pour ma part, je tiens à souligner que la Géorgie est prête à entretenir des relations constructives de partenariat », a dit le chef du gouvernement.
L’ambassadeur de Russie, Viatcheslav Kovalenko, est retourné à Tbilissi mardi via l’Arménie. Lundi, il a exprimé aux journalistes son espoir que les relations entre la Russie et la Géorgie s’amélioreront.
Les rapports russo-géorgiens s’étaient aggravés après l’interpellation, le 27 septembre, par la police géorgienne, de quatre militaires du Groupe des troupes russes en Transcaucasie. Le 2 octobre, Tbilissi les avait remis entre les mains des représentants de l’OSCE. Les officiers avaient pu regagner la Russie.
Moscou a considéré l’arrestation des militaires et leur accusation d’espionnage comme une provocation.
Le 28 septembre 2006, le ministère russe des Affaires étrangères avait rappelé « pour consultations » à Moscou l’ambassadeur Viatcheslav Kovalenko, annonçant l’évacuation des personnels des établissements russes en Géorgie et de leurs familles.
Cependant, le retour de l’ambassadeur russe en Géorgie ne signifie pas que Moscou supprime les restrictions à l’égard de ce pays, selon le ministère russe des Affaires étrangères. Il ne s’agit pas de supprimer les restrictions concernant les visas, les liaisons aériennes et les communications postales vers la Géorgie imposées le 2 octobre dernier, précise le ministère.
Seules les délégations officielles et les missions humanitaires n’ont pas besoin d’obtenir de visas. Il n’est pas prévu de modifier les règles pour les autres catégories de voyageurs.