Tandis que le 217 septembre à Téhéran, le président iranien rappelait au ministre arménien des affaires étrangères son opposition à une intervention de l’Otan au Caucase, à Erevan, le président arménien Serge Sarkissian recevait le même jour le président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, Jose Lello. Au cours de l’entretien, le président arménien se serait félicité du niveau actuel de coopération avec l’Otan, que l’Arménie tient pour partie intégrante de son dispositif de sécurité. Le Programme de l’Otan pour un Plan d’action et de partenariat individuel donne à l’Arménie de se doter d’un système de défense qui correspondra, à terme, aux normes internationales. De son côté, Jose Lello a apprécié le degré de représentation du Parlement d’Arménie dans l’Assemblée parlementaire de l’Otan. Les deux parties ont discuté des questions liées à la sécurité régionale à la lueur des événements survenus dernièrement en Géorgie. Il a été répété à cette occasion que le conflit en Géorgie soulignait la nécessité vitale de percer d’autres voies de communication vers l’Arménie. Le responsable de l’Otan a aussi souligné le rôle de l’Arménie pour la sécurité régionale, non sans rappeler que l’Alliance euro-atlantique attendait une coopération active en vue de créer un environnement sécurisé. Il n’a pas,oublié non plus de saluer la « diplomatie du ballon rond » mises en uvre par le président arménien qui créa un précédent en invitant son homologue turc à se rendre en Arménie le 6 septembre pour assister à un match de football entre les deux pays. Serge Sarkissian devait rappeler à ce sujet que l’objectif de l’Arménie était « d’établir des relations rationnelles et logiques avec la Turquie, la stabilité et la coopération dans la région devant assurer le bien être de nos deux peuples ».
