Les récents évènements au Kazakhstan sont inquiétants et dangereux non seulement pour le Kazakhstan, mais aussi pour les pays voisins et les régions voisines, a déclaré le président de la République d’Artsakh dans un communiqué.
« Il est évident que des groupes et des formations extrémistes sont impliqués dans la déstabilisation de la situation et prévoient de créer une zone de terrorisme et d’instabilité autour d’elle au Kazakhstan », a-t-il déclaré, ajoutant que « les cercles radicaux pan-turcs sont manifestement activement impliqués dans ce processus. »
« Les développements de la situation actuelle indiquent que le mécanisme le plus efficace et le plus efficient pour prévenir l’escalade du danger et éviter de nouvelles catastrophes a été l’entrée des forces de maintien de la paix de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) au Kazakhstan, qui a eu lieu à la demande des autorités kazakhes », a noté le président.
Selon lui, grâce à l’intervention opportune des forces collectives de l’OTSC, en particulier de la mission de maintien de la paix de la Fédération de Russie, les organes compétents du Kazakhstan poursuivent la lutte contre le crime organisé et sa neutralisation.
Ainsi, a-t-il dit, il est devenu possible d’empêcher la déstabilisation de la situation en Asie centrale et dans les régions voisines, ce qui serait certainement une menace sérieuse pour la sécurité de l’Artsakh et de l’Arménie.
« Il n’y a pas si longtemps, en septembre 2020, pendant la guerre à grande échelle déclenchée par l’Azerbaïdjan, nous avons été personnellement témoins des manifestations les plus brutales de l’extrémisme et du terrorisme. Grâce aux efforts sérieux d’un certain nombre de membres de la communauté internationale, en particulier grâce à la contribution décisive de la Russie et au rôle de la mission de maintien de la paix russe, il a été possible d’arrêter la guerre, de réduire les tensions et d’établir la stabilité dans notre région », a ajouté M. Harutyunyan.
Il a souligné que l’exemple du Kazakhstan et d’un certain nombre d’autres pays a démontré une fois de plus la nécessité de développer des approches coordonnées et une coopération pratique sur les questions de sécurité internationale et régionale, en particulier la menace posée par les organisations et les groupes extrémistes.
« Et en général, les défis modernes en matière de sécurité, d’économie, d’écologie et bien d’autres réaffirment que la promotion des processus d’intégration, l’établissement d’un nouveau niveau de coopération, la formation de diverses structures d’union sont devenus impératifs, un moyen plus viable de minimiser les diverses menaces, et des mécanismes efficaces pour les combattre », a conclu le président Harutyunyaan.
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