Le président Kotcharian se félicite de l’accord sur la centrale de Hrazdan

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Lors d’une visite dans la région du Kotayk, le président arménien Robert Kotcharian a déclaré que la vente de la 5e tranche de la centrale thermique de Hrzadan ne pourrait avoir qu’un impact positif sur l’économie de l’Arménie, en contribuant notamment au développement des exportations de produits arméniens. Il a estimé que grâce à l’accord intervenu récemment par lequel ce grand site énergétique arménien serait cédé aux Russes, l’Arménie pourrait être livrée en gaz russe à des tarifs avantageux pendant encore trois ans. Il a balayé d’un revers de la main les critiques par lesquelles l’opposition arménienne avait accueilli cet accord, déclarant qu’il existait des forces politiques en Arménie qui se complaisent dans la critique de toutes choses.
Par ailleurs, le géant gazier russe Gazprom est revenu vendredi dernier sur ses déclarations par lesquelles il pourrait se porter acquéreur du gazoduc irano-arménien en construction, dans le cadre d’un accord visant à maintenir les tarifs du gaz naturel russe livré à l’Arménie aux tarifs préférentiels dont elle bénéficiait jusqu’à récemment. L’Arménie et la Russie sont en effet engagée depuis des mois dans d’âpres négociations concernant le prix du gaz russe livré aux Arméniens, pourtant partenaires stratégiques de la Russie, dont Gazprom a annoncé la hausse brutale, comme pour les autres ex-républiques soviétiques comme l’Ukraine ou la Géorgie, qui entretiennent des relations nettement plus tendues avec Moscou. La Russie, qui détient déjà une bonne part des sites industriels de l’Arménie dans le cadre d’un arrangement visant à effacer la dette arménienne, mettrait ainsi la main sur l’un des rares projets de l’Arménie qui était susceptible de desserrer l’emprise russe sur son économie. En discussion depuis des années, le gazoduc reliant l’Arménie à l’Iran dote en effet les Arméniens d’une autre source d’approvisionnement énergétique, et désigne l’Arménie comme un pays potentiellement de transit, alors qu’en raison du blocus imposé par l’Azerbaïdjan et la Turquie, elle est contournée par la plupart des axes énergétiques et de communication. Dans un communiqué diffusé sur son site web jeudi dernier, Gazprom avait annoncé qu’outre la centrale de Hrzadan, il allait prendre le contrôle de la première section de 40 km du gazoduc arméno-iranien actuellement en chantier, en échange du maintien des tarifs du gaz jusqu’en 2008. L’allusion au gazoduc, qui doit être opérationnel en novembre, n’apparaissait plus le lendemain, la filiale de Gazprom en Arménie, ArmRosGazprom(ARG), s’engageant à prendre le contrôle de la centrale thermique de Hrzadan et de « quelques infrastructures », non précisées, dans le réseau du gaz arménien. Cette présentation plus vague de l’accord avec Gazprom soulage les dirigeants arméniens, qui étaient en butte à de violentes critiques pour avoir bradé l’un des attributs majeurs de l’indépendance énergétique, mais elle ne dissipe pas complètement les doutes sur l’avenir du gazoduc.

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Author: raffi

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