Selon les médias azéris, il y a plus de politique que d’avantage économique réel dans le projet d’oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, considéré par des observateurs comme une réponse de Moscou au pipeline Bakou-Ceyhan.
« La Russie aura à partager désormais tant l’argent que l’influence sinon elle aura les mêmes problèmes avec la Grèce et la Bulgarie qu’avec l’Ukraine et la Biélorussie. Moscou ne doit pas surévaluer les chances d’intercepter, à l’aide de ce pipeline transbalkanique, l’initiative sur le marché énergétique du monde, y compris de l’Europe, et de réduire les risques aux frais des « pays transitaires ».
Il est tout à fait évident que ce n’est pas dans les pays transitaires de pétrole qu’il faut chercher la cause première des risques et de l’instabilité des fournitures, mais à Moscou qui croît possible de changer de règles en cours de jeu. Quoi qu’il en soit, on se rend nettement compte que les espoirs que la Russie investit dans cet oléoduc sont, hélas, par trop exagérés » selon « Ekho » en date du 16 mars 2007.