Le journal russe Kommersant a publié une carte montrant les couloirs de transport et les chemins de fer dans le Caucase du Sud, dont l’ouverture a été convenue par les dirigeants de l’Arménie, de la Russie et de l’Azerbaïdjan lors d’une réunion à Moscou le 11 janvier.
Selon la carte de Kommersant, l’Azerbaïdjan disposera d’un corridor de transport et d’une voie ferrée jusqu’à son enclave dU Nakhichevan située à l’ouest de l’Arménie (voir les lignes noires et orange). Ces liaisons, qui passent par la région méridionale dU Syunik en Arménie, relieraient l’Azerbaïdjan et la Turquie.
L’Arménie serait autorisée à utiliser cette même voie ferrée, qui va d’Erevan à Syunik et passe par le Nakhichevan (voir ligne noire).
Ainsi, l' »accord de transport » signé à Moscou ouvrira effectivement la voie à l’Azerbaïdjan vers le Nakhitchevan et la Turquie, la voie à la Russie vers la Turquie et l’Arménie, et la voie à l’Arménie vers la Russie et l’Iran.
La voie ferrée de l’Arménie vers la Russie passerait par les zones suivantes : Erevan-Nakhitchevan-Syunik-Horadiz-Baku-Daghestan.
Ces routes ont été activement utilisées pendant les années soviétiques, mais n’ont plus été exploitées depuis le début du conflit du Karabakh. En conséquence, les chemins de fer arméniens ont été de facto réduits à une petite section reliant Erevan à Tbilissi. Les marchandises en provenance de Russie sont transportées vers l’Arménie via la région de Lars, qui est régulièrement fermée en raison des conditions météorologiques.
À l’heure actuelle, les plans et les stratégies visant à assurer la sécurité de ces routes et chemins de fer restent incertains. Ceux qui vivent à proximité de ces routes et ceux qui les ont utilisées à l’époque soviétique sont sceptiques quant aux garanties de sécurité. Ils disent à CIVILNET que même avant le début du conflit du Karabakh, à l’époque de l’URSS, la sécurité des routes posait des problèmes importants. On s’attend à ce que les soldats de la paix russes jouent un certain rôle dans leur protection.
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