Analyse. Il y a soixante-dix ans, le 9 décembre 1948, les Nations unies adoptaient, à Paris, la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Ce traité, ratifié par 149 Etats dont la France, le 14 octobre 1950, fut d’abord l’œuvre et la victoire d’un homme, le juriste juif polonais Raphael Lemkin (1900-1959). Convaincu qu’il fallait un mot nouveau pour désigner l’anéantissement des Ottomans arméniens entre 1915 et 1917 et celui des juifs d’Europe pendant la seconde guerre mondiale, il forgea la notion de « génocide ».
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