Né en 1955, Robert Salapian passe toute son enfance à Marseille. Après un bref passage à l’université de philosophie d’Aix en Provence, il part pour une autre vie dans le Londres punk, voyage en Inde, s’installe à Brême, et enfin à Paris où il devient travailleur social.
En 2006, il s’engage dans l’écriture d’Armenia City in the Sky, horrifié par l’arrogance d’Erdogan et la banalisation de ses propos négationnistes à travers l’Europe. C’est le début d’un long travail de recherche et de mémoire concernant sa famille durant le génocide, sur fond d’un reportage de guerre dans le Haut- Karabagh en 1992. « En 1988 des pogroms d’une rare violence frappèrent les Arméniens d’Azerbaïdjan et du Haut Karabagh. Je fus bouleversé“, explique l’auteur, qui part avec deux amis journalistes, Stéphane Indjeyan disparu cette année et Didier Barral, à la rencontre d’une histoire.
Plus de 20 ans après, ses souvenirs sont revenus. Armenia City in the Sky, c’est un regard personnel sur ce pan d’histoire.
Armenia City in the Sky, Robert Salapian, Librinova, 2,99 en version numérique.