L’aval donné par le président ukrainien à la candidature de Viktor Ianoukovitch au poste de premier ministre est un acquis de la démocratie « orange », estiment les commentateurs arméniens.
« Iouchtchenko a finalement tranché par « un jugement de Salomon ». Il a fait ce qu’aucun politique de la trempe poutinienne n’aurait pu faire organiquement… La nomination de Ianoukovitch au poste de chef du gouvernement n’est rien d’autre qu’un nouvel acquis notable de la révolution « orange » ou démocratique… Quand Ianoukovitch devient président de tout un peuple grâce à l’ingérence manifeste de Moscou, à l’aide de pressions et de toute sorte de falsifications, c’est une chose, mais quand le président légitime du pays le désigne de son plein gré au poste de premier ministre, c’est une toute autre chose… Dans le contexte de cette nouvelle logique politique, au poste de premier ministre, Ianoukovitch sera beaucoup moins exposé aux menaces de Moscou et pourra utiliser beaucoup plus efficacement son expérience objective et ses connaissances pour défendre les intérêts de l’Ukraine » écrit ainsi le quotidien Aravot daté du 09 août 2006.