Le représentant du secrétaire général de l’Onu pour les droits des personnes déplacées, Walter Kälin, s’est déclaré le 28 décembre 2005 « choqué » par la misère de quelque 200.000 personnes déplacées depuis plus de dix ans en Géorgie par le conflit avec la république séparatiste d’Abkhazie.
« Je suis choqué par les conditions misérables dans lesquelles vivent encore les déplacés, plus d’une décennie après la fin des hostilités », a déclaré le représentant de Kofi Annan, au terme d’une mission effectuée en Géorgie du 21 au 24 décembre.
Beaucoup de déplacés, chassés de chez eux lors du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie en 1993, sont logés dans des centres collectifs délabrés, sans eau courante, sans électricité ni protection contre le froid, a estimé M. Kälin dans un communiqué.
La plupart n’ont aucun revenu et dépendent de maigres indemnités de l’Etat géorgien qui ne leur permettent pas de subvenir aux besoins essentiels.
Le juriste suisse a demandé à Tbilissi de leur fournir un logement adéquat et de leur donner la possibilité de trouver un emploi. « Cela n’exclut pas l’option d’un retour chez eux » en Abkhazie, a-t-il souligné.
Aux dirigeants abkhazes, il a demandé de faciliter le retour des personnes déplacées.
