« Le leader VVD et secrétaire d’État néerlandais à l’Enseignement, à la Culture et à la Science Mark Rutte juge scandaleux que la Turquie puisse poursuivre des politiques turco-néerlandais s’ils appellent à débattre du génocide arménien », relève le Trouw daté de mardi 17 octobre 2006 (p.3). « Il exige qu’on puisse aussi discuter librement de cette question en Turquie. ‘Si la Turquie veut devenir membre de l’Union européenne, elle ne doit plus jamais poursuivre quelqu’un pour avoir abordé la question du génocide arménien de 1915’, a déclaré Rutte lundi soir, lors d’une réunion du parti à Anvers. »
« Rutte ne juge pas nécessaire d’exiger que la Turquie reconnaisse le génocide, comme condition de son adhésion à l’UE. Mais la liberté d’expression, y compris celle d’aborder la question, est bel et bien une condition à l’adhésion de la Turquie à l’UE, pour Rutte. Une autre exigence est qu’Ankara reconnaisse Chypre avant le 1er janvier. »
On notera dans ce contexte que, selon le Coordonnateur national de la lutte contre le terrorisme (NCTB), les jeunes Néerlandais d’origine turque ont tendance à se radicaliser.
Dans le passé il leur arrivait de rejoindre des réseaux jihadistes d’origine nord-africaine, mais maintenant apparaissent de petits groupes de jeunes Turcs qui semblent « se jihadiser en tant qu’ensemble » selon le journal NRC Handelsblad.