« Il ne peut pas y avoir un langage tenu à Erevan et un autre devant l’Assemblée nationale », estime Bruno Leroux secrétaire national du PS aux élections , en réponse aux dernières déclarations de Jacques Chirac en Arménie. En effet, après avoir fait voter, en 2001, une loi reconnaissant le génocide arménien, les socialistes ont proposé en avril dernier de condamner tout propos niant le génocide. Mais, le gouvernement et les députés de la majorité UMP s’y étaient opposés.
Face à cette incohérence entre les discours et les actes, les socialistes ont décidé d’inscrire à nouveau, le 12 octobre, leur proposition de loi afin qu’elle soit examinée par l’Assemblée. « Comme il ne saurait y avoir deux discours, nous attendons un vote unanime de l’Assemblée nationale après un avis favorable du gouvernement, pour faire en sorte d’aller jusqu’au bout de cette logique », a ajouté Bruno Le Roux.