Gilbert Levon Minassian, parti de Marseille dès les premiers jours du conflit avec un groupe de 17 volontaires pour protéger militairement l’Artsakh a envoyé le 8 novembre à deux heures du matin le message suivant. Malgré le déluge de feu, Chouchi n’était cependant pas tombé à 10:00 heure française, tandis que les derniers civiles partaient de Stépanakert qui renforçait son système de défense.
Cher(e)s ami(e)s.
Notre groupe est appelé en urgence avec le bataillon de Mardakert dans lequel nous sommes intégrés vers la capitale.
Stepanakert est en péril.
Nous sommes en route pour la défendre.
Ceux qui se battent le font avec une bravoure extrême.
Sur les 17 du groupe de Marseille, 5 sont restés en poste sur mon ordre, tous les12 autres se sont portés volontaires pour participer à la défense de Stepanakert.
Malgré beaucoup d’amertume nous restons déterminés à faire respecter les droits de notre peuple quelles que soient les forces qui cherchent à les abolir.
Nous vous embrassons, courage, d’autres pages glorieuses seront écrites qui nous mèneront à la victoire.
Pour le groupe des volontaires de Marseille,
Le colonel.
PS: Je suis sûr que vous honorerez ceux qui reviendront à Marseille comme ils le méritent.