Malgré les conditions particulières, l’école franco-arménienne Kevork Arabian de Valence a accueilli ses premiers élèves, pour un début historique.
Elle se compose de deux sections de la maternelle avec huit enfants inscrits.
L’école continuera à s’agrandir, un niveau supérieur ouvrira chaque année jusqu’en septembre 2026.
La crise sanitaire du Covid-19 ayant retardé la construction de l’école, le conseil d’administration a décidé, en juin, de déménager temporairement au centre artistique Georges Markarian, pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions.
«Cependant, une contingence administrative indépendante de notre volonté ne nous a pas permis de commencer notre retour à l’école là-bas. Cela ne peut être fait avant le 15 octobre », a déclaré le Conseil.
Malgré cela, les élèves ont néanmoins été accueillis temporairement à l’école privée Sainte Thérèse de Bourg-Lès-Valence jusqu’en novembre.
C’est la première école arménienne de tous les jours à ouvrir dans la diaspora depuis des années.
Une fois les travaux terminés, les locaux abriteront un groupe scolaire composé d’un jardin d’enfants, d’une école primaire et de salles dédiées au centre culturel.
L’AGEFAV (Association de Gestion de l’École Franco-Arménienne de Valence), groupe fondateur de cette école, a pour mission d’assurer une bonne gestion administrative et pédagogique de l’école.
L’AGEFAV a pour objectif de proposer une école de qualité (maternelle et primaire) offrant une excellente éducation. Pour ce faire, l’équipe pédagogique adaptera la méthodologie pédagogique à la psychologie de chaque élève, en tenant compte de son développement social et cognitif.
Le projet pédagogique et pédagogique de cette école sera basé sur six principes clés:
– Développement du sentiment d’appartenance des élèves grâce à l’apprentissage de la langue, de la culture et de l’histoire arméniennes.
– Respect du programme de l’Éducation nationale française pour s’assurer que toutes les bases sont acquises avant de passer au lycée.
– Former les élèves à apprendre l’anglais dans le but d’atteindre un niveau élémentaire aussi courant que la langue arménienne.
– Promotion d’activités périscolaires (initiation à l’informatique, échecs, théâtre…), indispensables au développement personnel et à les faire grandir.
– Initiation des élèves à l’éducation chrétienne par des activités pastorales.
– Sensibilisation des élèves aux enjeux environnementaux et sociétaux, pour les préparer aux défis du futur.