En Azerbaïdjan, les tensions politiques s’intensifient avec l’arrestation continue de figures de l’opposition et d’activistes. Le 15 décembre, Tofig Yagublu, éminent membre du parti d’opposition Musavat et coordonnateur du Conseil national des forces démocratiques, a été arrêté sous l’accusation de fraude et de falsification de documents. Yagublu, connu pour ses critiques virulentes contre les autorités et son historique d’arrestations et de condamnations, nie les accusations, les qualifiant de représailles politiques.
Parallèlement, l’activiste civil Mahyaddin Orujov a également été arrêté pour trafic de drogues à grande échelle, une accusation qu’il réfute en la liant à ses critiques envers le gouvernement. Orujov, connu pour sa détention administrative en octobre pour hooliganisme et désobéissance, a fait l’objet de violences physiques et psychologiques durant sa détention précédente, selon ses déclarations.
Les cas de Yagublu et Orujov mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les dissidents en Azerbaïdjan, un pays marqué par des accusations de violations des droits de l’homme et de répression de la dissidence politique. Ces derniers événements soulignent l’escalade des tensions entre les autorités et l’opposition, accentuant les préoccupations quant à la liberté d’expression et la justice dans la région.