Nous suivons les informations faisant état d’un incident de tir survenu le 5 mars dans le Haut-Karabakh, qui a tué cinq personnes, a déclaré le porte-parole du Département d’État américain, Ned Price, lors d’un point de presse quotidien.
« Nous présentons nos condoléances aux familles des personnes blessées et tuées. Il ne peut y avoir de solution militaire à un conflit, et le recours à la force pour résoudre les différends n’est jamais acceptable. La seule façon de maintenir la paix est de s’asseoir à la table des négociations et de – et le recours à la force sape les négociations. Le conseiller principal pour les négociations avec le Caucase, Lou Bono, est dans la région pour souligner que la seule façon d’avancer est le dialogue direct et la diplomatie. Et comme le Secrétaire l’a souligné, les États-Unis sont engagés dans les négociations de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan », a-t-il dit.
Il a souligné l’impératif de poursuivre le dialogue direct et les discussions entre les parties elles-mêmes.
« C’est impératif de la part des parties. Nous avons joué le rôle de partenaire des deux pays, en facilitant sur une base trilatérale l’engagement entre les ministres des affaires étrangères et entre les dirigeants également. Nous sommes prêts – que ce soit sur le plan bilatéral, trilatéral ou multilatéral – à continuer à être un partenaire dans la poursuite des efforts visant à garantir une paix durable », a ajouté le porte-parole.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré à Bakou la semaine dernière que les efforts de médiation de la Russie constituent un meilleur moyen de résoudre le problème.
« C’est une question pour les parties elles-mêmes, et nous n’allons pas nous opposer à toute autre offre de médiation, et en fait nous ne sommes pas un médiateur », a répondu M. Price.
« Nous sommes un partenaire des deux pays. Je pense que nous avons démontré à la fois en paroles et en actes la nature de notre relation avec les deux pays, notre capacité à rapprocher les deux pays, notre volonté et notre disponibilité à contribuer à des progrès supplémentaires dans les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan », a-t-il ajouté.
« Nous ne faisons pas cela comme un moyen de rivaliser avec Moscou. Nous faisons cela dans le but de parvenir à un règlement et à une résolution d’un différend de longue date entre ces deux pays, et malheureusement un différend qui a toujours coûté des vies, comme ce fut le cas le 5 mars. Notre intérêt ici est la paix et la sécurité. C’est aussi dans l’intérêt des peuples d’Arménie et d’Azerbaïdjan », a souligné le porte-parole.
