Les fausses colombes amies de l’Azerbaïdjan

Se Propager
arton97538

Alexeï Khlopotov est un expert russe de la chose militaire. Il a été récemment poursuivi par la justice russe en raison de ses positions contre la guerre d’Ukraine, mais cela ne fait pas pour autant de lui une « colombe » aspirant à une paix universelle.
Au moment de son procès, en juin 2022, le journaliste azerbaïdjanais Bahram Batiyev qui sévit sur le site « Caliber.az », écrivait « Alexeï Khlopotov est bien connu en Azerbaïdjan où les médias locaux ont souvent publié des interviews de lui sur des sujets militaires, y compris le déroulement et les conséquences de la Seconde guerre du Karabakh, ainsi que le fait qu’il est un ami de notre pays, Caliber.Az ne pouvait pas rester indifférent à ses problèmes et l’a contacté pour connaître sa position concernant l’affaire lancée contre lui ». Les louanges qui lui sont adressées ne sont pas usurpées comme le prouve cette «analyse » publiée le 23 octobre sur le site « Azvision.az » par le même Alexeï Khlopotov. Chaque mot de cet article qui aurait pu être écrit par un responsable militaire azéri ou turc mérite d’être pesé.
En raison des événements qui se déroulent avec la participation directe de la Russie en Ukraine et autour d’elle, le sujet de la situation dans le Caucase du Sud dans la politique de la Fédération de Russie est depuis longtemps passé à l’arrière-plan. Donc, pour autant que je sache, le ministère russe des Affaires étrangères n’a fait aucune déclaration officielle publique sur la soi-disant « mission de l’OSCE » en Arménie.

À l’heure actuelle, la Russie a de fait perdu la possibilité d’influencer, et donc de contrôler, cette région. Il n’est pas étonnant que même la France essaie de prendre sa place aujourd’hui. Et seulement pour ses propres intérêts .Du coup, l’Iran s’y met aussi.
Ce dernier, après avoir ressenti la dépendance de la Russie vis-à-vis de l’approvisionnement de ses armes (drones, missiles balistiques), s’est imaginé en prétendant au rôle de modérateur des processus dans la région, alors que cette place est fermement occupée par la Turkiye.
À l’heure actuelle, il est avantageux pour l’Arménie de retarder les processus de règlement pacifique, de délimitation et de démarcation de la frontière. Il semble y avoir une attitude revancharde là-bas. Désire rendre au moins une autre partie du territoire du Karabakh sous leur contrôle d’une manière ou d’une autre ( ?). Puisqu’il n’y a pas de frontières clairement définies entre les États arménien et azerbaïdjanais, cela crée des conditions favorables pour que l’Arménie mène diverses provocations, y compris militaires. Dans le même temps, les mesures de représailles de l’Azerbaïdjan aux provocations de l’Arménie sont présentées comme des faits «d’agression». En fait, c’est à cela que sert la «mission de l’OSCE». Elle est extrêmement peu nombreuse et ne peut pas surveiller la situation sur toute la ligne de contact. Par conséquent, les Arméniens devront emmener ces « extras » sur le lieu de leurs « performances » provocatrices.
Il n’y a pas non plus d’espoir d’objectivité de la part des soldats de la paix russes. La Russie s’est discréditée aux yeux du monde entier, personne ne la croit simplement maintenant. En outre, le contingent de maintien de la paix a été réduit en raison du transfert d’une partie du personnel militaire vers la zone de combat en Ukraine. Il en va de même pour la 102ème base militaire russe à Gyumri. Les informations diffusées dans les médias sur la prétendue concentration de troupes russes à la frontière de l’Arménie au nombre de 5 000 personnes sont des absurdités d’une imagination maladive. Maintenant, dans l’armée russe, chaque baïonnette compte, et ils ont besoin de ces baïonnettes dans le Donbass et près de Kherson. Mais la même France ne dispose d’ aucune force militaire dans la région.
Quoi qu’en dise la mission de l’OSCE, elle ne peut pas non plus vraiment influencer la situation. Sauf que Macron annoncera des sanctions unilatérales contre l’Azerbaïdjan sur la fourniture d’hydrocarbures à l’Europe. Mais ce sera un couteau dans le dos de l’Allemagne et une balle dans le pied. En ce sens, la maladresse de la politique française mise en œuvre sur les provocations du lobby arménien provoque la confusion et l’étonnement.
Il convient de rappeler que tout au long des 30 années d’occupation arménienne du Karabakh, les organisations internationales, y compris l’OSCE, n’ont pu en aucune façon influencer la situation. La question a été tranchée par la force militaire brutale, basée sur la puissance de l’économie azerbaïdjanaise soutenue par la Turkiye et le professionnalisme des militaires azerbaïdjanais et turcs. Par conséquent, je ne prêterais aucune attention au flottement de la « mission OSCE » et de la France derrière elle. L’Azerbaïdjan et la Turkiye doivent accumuler des forces pour une nouvelle étape de la lutte de libération dans le Caucase du Sud. Elle est inévitable et se terminera par la perte totale de souveraineté de l’Arménie. C’est certain, si les revanchards du Karabakh ne reviennent pas à la raison et n’acceptent pas de véritables accords de paix.
Quant à l’Iran, ses prétentions au leadership régional sont par essence une ivresse de la prise de conscience de l’insignifiance politique et militaire de la Russie moderne. En cas de provocation militaire de l’Iran contre l’Azerbaïdjan, elle trouvera face à elle sans aucun doute non seulement la Turkiye, mais aussi les États-Unis. Les États saisiront l’occasion de mettre fin à une autre menace de longue date. Ce qui s’est passé en Irak en 2003 se passera en Iran. À cet égard, les livraisons massives d’armes stratégiquement importantes de l’Iran à la Russie peuvent jouer contre l’Iran lui-même. C’est juste qu’au bon moment l’Iran n’en aura pas dans les quantités dont il a besoin.

Par ses « analyses », Alexeï Khlopotov ne se présente pas seulement comme un « expert », mais également comme un conseiller, un « inspirateur » et ses préconisations ne doivent laisser aucune doute sur les intentions de ses maitres: » L’Azerbaïdjan et la Turkiye doivent accumuler des forces pour une nouvelle étape de la lutte de libération dans le Caucase du Sud. Elle est inévitable et se terminera par la perte totale de souveraineté de l’Arménie. C’est certain, si les revanchards du Karabakh ne reviennent pas à la raison et n’acceptent pas de véritables accords de paix ».

Sahak Sukiasyan

La rédaction
Author: La rédaction

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut