« Les journalistes ont refusé de demander une amnistie au chef de l’Etat », rapporte « Zerkalo ». « Tous les journalistes, à l’exception d’Eynoulla FATOULLAEV, rédacteur en chef des journaux « Realniy Azerbaïdjan » et « GA », sont invités à rédiger une lettre de repentance au chef de l’Etat, mais ils n’ont pas l’intention de quitter leur cellule la tête baissée », écrit le quotidien pour lequel ce regret public prive les journalistes du droit moral de porter leurs litiges avec les autorités azerbaïdjanaises auprès des instances européennes. Seul un journaliste, Rafig TAGUI, a accepté de demander pardon au chef de l’Etat. Les autorités ont déclaré qu’une amnistie des journalistes en prison était possible le 22 juillet prochain, à l’occasion de la journée nationale de la presse.
Service de presse de l’Ambassade de France à Bakou