Les médias azéris considèrent comme un succès important de GUAM la décision d’inscrire l’examen du dossier sur les conflits gelés dans les pays de l’ex-URSS à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU.
Pour Yeni Musavat daté du 15 septembre « l’hostilité flagrante de l’héritière de l’empire, qui affirme être liée par des « rapports d’amitié et de partenariat stratégique » à l’Azerbaïdjan dans le règlement de notre problème vital [conflit du Haut Karabakh] est une question très importante. La Russie a enfin cessé de se cacher derrière l’Arménie tout en soutenant secrètement la politique agressive de ce pays, elle a jeté le masque et s’oppose ouvertement au règlement équitable de ce problème. Et l’argument avancé par le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine, à savoir que « la Russie considérait comme contreproductive l’utilisation de mécanismes étrangers pour régler ce conflit », est tout à fait ridicule »
La presse doute encore que la Russie soit un partenaire stratégique fiable de l’Azerbaïdjan. Pour Express en date du 19 septembre 2006 « Nous nous sommes trop réjouis de notre alliance stratégique avec la Russie et de nos « succès » au sein de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI). Ils ont tous oublié les intérêts de l’Azerbaïdjan dès la première épreuve… Moscou souhaite toujours que les conflits restent gelés sous son contrôle… Les positions russe et azerbaïdjanaise étaient vouées à entrer en conflit. Le Kremlin est irrité par le fait que l’Azerbaïdjan soutient la Géorgie et la Moldavie »
