De l’avis de bien des observateurs, la Russie et la Géorgie sont tout simplement vouées à des conflits vu leurs objectifs opposés en politique, et la reprise des contacts diplomatiques entre Moscou et Tbilissi ne change au fond rien du tout à la donne. « Les Russes changent de politique, mais nous ne devons pas nous bercer de l’illusion que la Russie puisse renoncer à ses ambitions impériales. Tout simplement, elle a mis en oeuvre un facteur plus puissant et plus perfide , qui est le facteur économique » indique « Akhali taoba » en date du 22 janvier 2007.
« La décision de faire revenir (à Tbilissi) l’ambassadeur (russe) ne signifie pas encore l’abandon par la Russie de sa politique à l’égard de la Géorgie… Nous nous voyons au sein des structures euratlantiques, alors que la Russie conçoit tout autrement le Caucase du Sud… Et cet antagonisme ne disparaîtra que quand une nouvelle réalité géopolitique se formera au Caucase du Sud » estime pour sa part « Akhali versia » e ndate du 22 janvier 2007.
« La décision de faire revenir l’ambassadeur en Géorgie n’est qu’une farce politique, c’est aussi un élément du programme de réhabilitation de la réputation de la Russie en politique mondiale » affirme « Grouzia Online ».
La décision de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) de ne pas examiner à sa prochaine session la question des relations russo-géorgiennes a été accueillie très douloureusement en Géorgie.
« Les démarches entreprises par Moscou afin d’atténuer le conflit ont été sans doute déterminantes… L’Europe pour laquelle sa sécurité énergétique s’était avérée cette fois plus importante a préféré reporter à plus tard l’examen de la question sur la Géorgie » selon « 24 saati » en date du 23 janvier. « Poutine a prouvé avoir de l’influence non seulement à l’Organisation des Nations Unies, mais aussi au Conseil européen » selon « Alia ».