Les ministres des Affaires étrangères de la Russie et de l’Arménie ont discuté des efforts internationaux pour résoudre le conflit du Haut-Karabagh lors de leur rencontre à Genève mardi.
Selon le ministère arménien des Affaires étrangères, Sergey Lavrov et Zohrab Mnatsakanian ont abordé un «large éventail de questions» lors des entretiens tenus en marge d’une session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Il s’agit notamment du «processus de paix du Haut-Karabagh», a déclaré le ministère dans un communiqué.
Un communiqué distinct publié par le ministère russe des Affaires étrangères explique que les deux hommes avaient discuté de « questions d’actualité sur l’agenda bilatéral et régional » et « échangé des vues » sur le conflit non résolu.
Les communiqués de presse officiels n’ont donné aucun détail sur la réunion qui s’est tenue moins d’un mois après de nouvelles négociations arméno-azerbaïdjanaises de haut niveau.
Mnatsakanian et son homologue azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov ont conclu à Genève le 30 janvier deux jours de ce qu’ils ont appelé des « discussions intensives » sous la médiation des coprésidents américain, russe et français du groupe de Minsk de l’OSCE. Dans une déclaration commune avec les médiateurs, ils ont dit qu’ils se concentraient sur «les prochaines étapes possibles pour préparer les populations à la paix; principes et éléments constituant la base d’un futur règlement; et le calendrier et le programme pour faire avancer le processus de règlement. »
Deux semaines plus tard, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev ont tenu une brève réunion avant de participer à une table ronde sur le Karabagh tenue dans le cadre d’une conférence annuelle sur la sécurité à Munich. Les deux dirigeants ont publiquement échangé des accusations lors de la discussion.
Mnatsakanian a accusé Bakou, le 18 février, d’entraver les progrès vers un règlement du Karabagh avec des exigences «maximalistes». Pourtant, le chef de la diplomatie arménienne a assuré lundi que le fait que Pachinian et Aliev aient publiquement débattu du conflit de longue date était en soi « très positif ».
