Les partisans du Oui croient en un fort taux de participation le 27 novembre

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La plupart des 2,4 millions d’électeurs arméniens prendront part au référendum constitutionnel du 27 novembre. C’est ce qu’a déclaré vendredi Spartak Seyranian, représentant de la coalition gouvernementale pour la campagne en faveur des amendements du président Kotcharian. Il a précisé qu’il pensait que les Arméniens n’étaient plus du tout apathique à l’égard des réformes constitutionnelles. « Nous avons le sentiment qu’au moins 50 à 60% des électeurs prendront part au vote », a-t-il déclaré.

Un fort taux de participation est capital pour l’adoption du projet soutenu par l’Occident. Un tiers des électeurs doit participer au référendum pour que celui-ci soit valide. Un sondage effectué à Erevan en juillet indiquait à l’époque que seulement 13% des habitants comptaient voter.

Seyranian a expliqué que la première phase de la campagne pour le oui avait consisté à informer le public sur le projet et avait été un succès. « Puisque des exemplaires du projet constitutionnel ont été distribués par le biais des administrations régionales et municipales, nous pouvons considérer que la première étape est achevée, a-t-il souligné. La deuxième phase doit combiner information et propagande. La troisième phase, la phase finale, sera naturellement une période de propagande active ».

En plus de la coalition gouvernementale, 24 petits partis pro-Kotcharian, non représentés au gouvernement, font campagne en faveur du oui. « Chacun d’entre eux organise ses propres actions. Notre tache est d’organiser ces mouvements et de coordonner ces efforts », a ajouté Seyranian. Selon ce dernier, la majorité du travail est effectué par 80 «propagandistes» d’Erevan qui sillonnent l’Arménie et appelle les citoyens à voter pour les changements constitutionnels.

Les leaders des trois factions de la coalition ne font cependant pas partie de ces groupes de campagne. Alors que les leaders des principaux partis de l’opposition font, quant à eux, personnellement campagne contre les amendements. Ainsi, les dirigeants de 17 partis se sont rendus vendredi dans les régions du Kotaïk et de Gegharkunik pour appeler à voter non. « La lutte ne concerne pas la constitution mais le futur de notre pays », a déclaré l’un d’entre eux, Vazgen Manoukian, dans la ville de Sevan. Il a affirmé que les amendements devaient être rejeté car « l’Arménie est devenue un état féodal dirigé par quelques clans ».

Aram Karapetian, autre leader de l’opposition, a expliqué qu’une victoire du Non serait un vote de défiance à l’égard du régime. « L’opposition unie dit Non à Robert Kotcharian et à Serges Sarkissian », a-t-il déclaré. Il a ensuite prévenu que l’opposition appellerait ses partisans à venir de tout le pays pour manifester dans les rues d’Erevan si les autorités truquaient le référendum. Manoukian a également mis en garde le gouvernement contre un possible « soulèvement » populaire contre le régime.

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Author: raffi

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